Soleil, balades et observations hors du commun

Nous avons continué notre route au nord de la Tasmanie pour arriver à Devonport. Avec 25 000 habitants, elle est la 3e ville de la région et également la ville d’arrivée du ferry en provenance du « mainland » (l’Australie à proprement dit). Le ferry met 10h30 pour faire Melbourne – Devonport (!!!) bien loin de l’heure et quart que j’ai mise en avion. Autant vous dire qu’il faut être motivé et vouloir venir avec sa voiture…

Nous nous sommes baladés le long de la côte et avons profité des derniers rayons de soleil apportant encore un peu de chaleur. Le soir, nous avons dormi dans une auberge très abordable, située au-dessus d’un pub, où énormément de jeunes logent pendant qu’ils travaillent dans les fermes alentours. J’ai découvert une nouvelle façon de voyager ici. En effet, en Australie, contrairement à la Nouvelle-Zélande, le PVT est renouvelable une fois à condition d’avoir travaillé trois mois en ferme si bien que tous ceux qui veulent rester deux ans s’engagent dans cette voie. De plus, la cueillette en Australie est réputée pour être plutôt bien payée et plus vous êtes efficace, plus vous avez des chances de gagner le jackpot pour continuer à voyager.

Devonport

Le lendemain, nous avons continué notre route jusqu’à Stanley, petit village de pêcheurs se trouvant pratiquement à l’autre bout de l’île. Il est réputé pour son curieux rocher volcanique, haut de de 152 m, posé là comme sorti de nulle part. Le sentier pour accéder au sommet est d’ailleurs plutôt raide si bien qu’un téléphérique a été installé pour les moins téméraires. Ce n’était bien évidemment pas notre cas !

Stanley

Nous avons achevé notre journée par la meilleure partie, Burnie. Après nous être renseignés sur les meilleurs coins où les observer, nous sommes partis à la recherche des ornithorynques. Comme le Diable de Tasmanie, je ne me voyais pas quitter le pays sans les avoir vus, ces mammifères, sortes de chimère au corps de loutre, à la queue de castor et au bec de canard. Ils sont toujours l’exemple que l’on cite lors des animations grand public pour expliquer que les mammifères peuvent aussi pondre des œufs. En effet, ils font partie des cinq espèces au monde à avoir cette particularité (quatre étant des échidnés, que j’ai pu également observer ici mais dont je n’ai pas pu prendre de photo). C’est en nous dirigeant vers la rivière que nous avons observé notre individu, nageant tranquillement près du pont où circulent les voitures. Plus loin, le long des berges, plusieurs panneaux nous indiquaient qu’il fallait être silencieux et patients pour avoir la chance de les apercevoir. Nous nous sommes prêtés au jeu et le résultat a été nul. Les animaux aiment nous contredire !

L'ornithorynque et son milieu

Le soir venu, nous sommes repartis observer les manchots pygmées rentrer de leur journée de pêche en mer. Décidemment, j’aime ces journées qui allient soleil, balades et observations hors du commun…